sábado, 21 de mayo de 2011

Laurence Tardieu

Laurence Tardieu est une Marseillaise, née en 1972. Elle a déjà écrit plusieurs romans, dont Le Jugement de Léa , en 2004, qui a reçu le prix des librairies Leclerc, Puisque rien ne dure en 2006, prix Alain Fournier.
"Une jeune écrivaine qui sait parler des grands sentiments, de l'amour, de la vie et de la mort, d'une manière confondante: simple, sobre, évidente, lumineuse",voilà une des critiques sur cette jeune écrivaine. Le Figaro magazine parle d'elle comme "d'une exploratrice des temps modernes qui joue de tous les mots pour mieux connaître nos gégraphies intimes".
Quant à moi qui ai commencé la lecture de ce livre je le trouve beau et en même temps intéressant. Et vous, qu'en pensez-vous?

1 comentario:

  1. Je viens de finir ce livre et je dois avouer qu’il ne m’a laissée indifférente du tout. Au début j’étais accablée par une telle quantité de questions sans réponse. Je n’arrivais pas à comprendre comment peut on vivre pendant 25 ans dans cet état. La perte d’une mère doit être quelque chose d’absolument terrible, surtout pour une petite fille de 5 ans. Mais elle n’est plus une fille, elle a 30 ans et elle a passé une troisième partie de sa vie “sans vivre”, toujours s’essorant les méninges à la recherche d’un souvenir de sa mère, dont l’image est devenue floue. Comment peut une personne se tourmenter de cette façon? Pourquoi n’en parler jamais avec son père? Pourquoi cette obstination de souffrir toujours en silence, en cachette, chaqu’un d’eux éloigné de l’autre? Pourquoi faire semblant que tout va bien, que rien ne s’est passé, quand leurs vies semblent s’être arretées toutes deux quand la mère est morte? À un moment du récit Alice dit; “Le temps ne sait pas mesurer la vie: on peut vivre longtemps et ne pas s’éprouver vivant” et c’est justement ça ce qu’elle et son père on fait pendant 25 ans.

    Heureusement son père, juste avant de mourir, lui donne le nom de ce peintre auquel sa mère avait aimé et ça déclenche le commencement de son veritable éveil à la vie. C’est le meilleur cadeau qu’on lui a jamais offert. Mais, que s’aurait il passé si son père aurait resté en silence jusqu’à sa mort? À la perte de sa mère il faudrait ajouter la douleur par la mort de son père et alors ce “creux” qu’elle avait dans elle aurait devenu quelque chose d’insupportable, la folie la plus absolue.

    Bref, le livre m’a touchée profondément, bien qu’il m’exaspérait pas mal de fois.

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